Sommet de l'Union Afrique!

Publié le par Dr Adamou Mairiga

    Au même moment où s’achève le sommet de l’Union Africaine, devoir moral et politique s’impose pour nous une fois encore de se prononcer sur l’état de l’Union, de ses objectifs ainsi de leur atteinte.

De prime abord et tout en admettant les efforts fournis par les différents pays de l’Union ainsi que de leurs chefs d’Etats et gouvernements respectifs, ce 29 ième sommet vient de marquer, quoi qu’il en soit, la perpétuation d’une tradition, d’une volonté politique de faire cheminer nos peuples vers de lendemains, car c’est de cela qu’il s’agit, meilleurs. Toujours au moment où partout dans le monde, les grands ensembles sont mis  à rude épreuve avec notamment un retour au repli républicain, identitaire et communautaire, il y’a lieu d’alerter sur les éventuelles conséquences de telles attitudes sur le devenir de nos nations et de leurs populations.

C’était d’ailleurs pour toutes ses raisons qu’initialement fut lancée l’idée de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963 à Addis Abeba en Ethiopie, une façon de pouvoir pallier à toutes les difficultés que les Micro-Etats  Africains auront à traverser tout au long de leur évolution géopolitique et économique.

Et c’est le lieu pour nous tous de saluer cette vision politique des Pères fondateurs de l’Union réunis en leur temps pour sceller les accords d’un idéal panafricaniste. Nos hommages en leur mémoire.

Pour récapitulatif: Depuis sa création en 2002, à Durban en Afrique du Sud, en application de la déclaration de Syrte du 9 septembre 1999, l'Union africaine (UA) a succédé à l’OUA créée le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Ethiopie.

Ses buts sont d'œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et du développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs par l'intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).

Partant de sa mission première, l’on se rend compte que du chemin a été parcouru, des difficultés ont été rencontrées mais aussi traversées, des acquis ont été obtenus sur plusieurs plans. Que ce soit sur le plan du maintien de la paix avec des mandats attribués au Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la prévention de crises dans ses Etats membres, que ce soit sur le plan économique avec des accords économiques Inter-états, en passant par un renforcement de la coopération internationale régionale voire intercontinentale.

Autant donc, ces acquis restent bien appréciés, autant également il apparait de plus en plus clair et face à certains challenges du moment, de réitérer une fois encore la volonté politique de nos différents Etats  vers la réalisation des objectifs de l’Union.

La marche de nos différents peuples vers cet idéal panafricaniste bien qu’elle soit parsemée par tant d’embuches à résonnance de défis présents et futurs a relever devra rester, loin s’en faut, un cap à atteindre sur un horizon aussi rapproché que possible car l’avenir de tant de générations s’y trouve être engagé.

Dans ce cadre, les divergences et autres intérêts entre Etats devront progressivement disparaitre au nom de cet avenir commun de sorte à pouvoir garantir à l’Union une certaine souveraineté politique et économique necessaire à la mise en œuvre de ses actions.

Dans le même ordre d’idées, l’idée de la taxe carbone, le financement du Nepad, en dehors d’être salutaires, confortent cette lancée.

Sur tout au plan, le défi sécuritaire transfrontalier que rencontré par les pays du sahel, des grands lacs devra également nous interpeler à plus de réflexions et d’actions stratégiques pour ramener la paix dans ces Etats, et faire également du développement économique et social une réalité pour ces pays. Et comment ne pas l’évoquer de cette manière quand l’on devient de plus en plus spectateurs médusés de drames causés par l’immigration ainsi que les conséquences du changement climatique ?

Sans doute qu’il y’a nécessité et urgence d’agir avec les moyens adéquats tout en coordonnant les actions des différents Etats de l’Union. Il faudra aider, tout en respectant les principes démocratiques, à la restauration de l’autorité politique et militaire de ces Etats vulnérables et fragiles face aux difficultés sécuritaires.

Nous adressons, enfin et par ailleurs, des mots chaleureux et fraternels à tous les Chefs d’Etats et gouvernements des pays membres, qui ont bien voulu, une fois de plus, a partir de leur participation, rehausser l’image de  ce 29 ième sommet de l’Union.

Dr Adamou Mairiga

    Au même moment où s’achève le sommet de l’Union Africaine, devoir moral et politique s’impose pour nous une fois encore de se prononcer sur l’état de l’Union, de ses objectifs ainsi de leur atteinte.

De prime abord et tout en admettant les efforts fournis par les différents pays de l’Union ainsi que de leurs chefs d’Etats et gouvernements respectifs, ce 29 ième sommet vient de marquer, quoi qu’il en soit, la perpétuation d’une tradition, d’une volonté politique de faire cheminer nos peuples vers de lendemains, car c’est de cela qu’il s’agit, meilleurs. Toujours au moment où partout dans le monde, les grands ensembles sont mis  à rude épreuve avec notamment un retour au repli républicain, identitaire et communautaire, il y’a lieu d’alerter sur les éventuelles conséquences de telles attitudes sur le devenir de nos nations et de leurs populations.

C’était d’ailleurs pour toutes ses raisons qu’initialement fut lancée l’idée de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963 à Addis Abeba en Ethiopie, une façon de pouvoir pallier à toutes les difficultés que les Micro-Etats  Africains auront à traverser tout au long de leur évolution géopolitique et économique.

Et c’est le lieu pour nous tous de saluer cette vision politique des Pères fondateurs de l’Union réunis en leur temps pour sceller les accords d’un idéal panafricaniste. Nos hommages en leur mémoire.

Pour récapitulatif: Depuis sa création en 2002, à Durban en Afrique du Sud, en application de la déclaration de Syrte du 9 septembre 1999, l'Union africaine (UA) a succédé à l’OUA créée le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Ethiopie.

Ses buts sont d'œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et du développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs par l'intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).

Partant de sa mission première, l’on se rend compte que du chemin a été parcouru, des difficultés ont été rencontrées mais aussi traversées, des acquis ont été obtenus sur plusieurs plans. Que ce soit sur le plan du maintien de la paix avec des mandats attribués au Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la prévention de crises dans ses Etats membres, que ce soit sur le plan économique avec des accords économiques Inter-états, en passant par un renforcement de la coopération internationale régionale voire intercontinentale.

Autant donc, ces acquis restent bien appréciés, autant également il apparait de plus en plus clair et face à certains challenges du moment, de réitérer une fois encore la volonté politique de nos différents Etats  vers la réalisation des objectifs de l’Union.

La marche de nos différents peuples vers cet idéal panafricaniste bien qu’elle soit parsemée par tant d’embuches à résonnance de défis présents et futurs a relever devra rester, loin s’en faut, un cap à atteindre sur un horizon aussi rapproché que possible car l’avenir de tant de générations s’y trouve être engagé.

Dans ce cadre, les divergences et autres intérêts entre Etats devront progressivement disparaitre au nom de cet avenir commun de sorte à pouvoir garantir à l’Union une certaine souveraineté politique et économique necessaire à la mise en œuvre de ses actions.

Dans le même ordre d’idées, l’idée de la taxe carbone, le financement du Nepad, en dehors d’être salutaires, confortent cette lancée.

Sur tout au plan, le défi sécuritaire transfrontalier que rencontré par les pays du sahel, des grands lacs devra également nous interpeler à plus de réflexions et d’actions stratégiques pour ramener la paix dans ces Etats, et faire également du développement économique et social une réalité pour ces pays. Et comment ne pas l’évoquer de cette manière quand l’on devient de plus en plus spectateurs médusés de drames causés par l’immigration ainsi que les conséquences du changement climatique ?

Sans doute qu’il y’a nécessité et urgence d’agir avec les moyens adéquats tout en coordonnant les actions des différents Etats de l’Union. Il faudra aider, tout en respectant les principes démocratiques, à la restauration de l’autorité politique et militaire de ces Etats vulnérables et fragiles face aux difficultés sécuritaires.

Nous adressons, enfin et par ailleurs, des mots chaleureux et fraternels à tous les Chefs d’Etats et gouvernements des pays membres, qui ont bien voulu, une fois de plus, a partir de leur participation, rehausser l’image de  ce 29 ième sommet de l’Union.

Dr Adamou Mairiga

    Au même moment où s’achève le sommet de l’Union Africaine, devoir moral et politique s’impose pour nous une fois encore de se prononcer sur l’état de l’Union, de ses objectifs ainsi de leur atteinte.

De prime abord et tout en admettant les efforts fournis par les différents pays de l’Union ainsi que de leurs chefs d’Etats et gouvernements respectifs, ce 29 ième sommet vient de marquer, quoi qu’il en soit, la perpétuation d’une tradition, d’une volonté politique de faire cheminer nos peuples vers de lendemains, car c’est de cela qu’il s’agit, meilleurs. Toujours au moment où partout dans le monde, les grands ensembles sont mis  à rude épreuve avec notamment un retour au repli républicain, identitaire et communautaire, il y’a lieu d’alerter sur les éventuelles conséquences de telles attitudes sur le devenir de nos nations et de leurs populations.

C’était d’ailleurs pour toutes ses raisons qu’initialement fut lancée l’idée de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1963 à Addis Abeba en Ethiopie, une façon de pouvoir pallier à toutes les difficultés que les Micro-Etats  Africains auront à traverser tout au long de leur évolution géopolitique et économique.

Et c’est le lieu pour nous tous de saluer cette vision politique des Pères fondateurs de l’Union réunis en leur temps pour sceller les accords d’un idéal panafricaniste. Nos hommages en leur mémoire.

Pour récapitulatif: Depuis sa création en 2002, à Durban en Afrique du Sud, en application de la déclaration de Syrte du 9 septembre 1999, l'Union africaine (UA) a succédé à l’OUA créée le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Ethiopie.

Ses buts sont d'œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et du développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs par l'intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).

Partant de sa mission première, l’on se rend compte que du chemin a été parcouru, des difficultés ont été rencontrées mais aussi traversées, des acquis ont été obtenus sur plusieurs plans. Que ce soit sur le plan du maintien de la paix avec des mandats attribués au Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la prévention de crises dans ses Etats membres, que ce soit sur le plan économique avec des accords économiques Inter-états, en passant par un renforcement de la coopération internationale régionale voire intercontinentale.

Autant donc, ces acquis restent bien appréciés, autant également il apparait de plus en plus clair et face à certains challenges du moment, de réitérer une fois encore la volonté politique de nos différents Etats  vers la réalisation des objectifs de l’Union.

La marche de nos différents peuples vers cet idéal panafricaniste bien qu’elle soit parsemée par tant d’embuches à résonnance de défis présents et futurs a relever devra rester, loin s’en faut, un cap à atteindre sur un horizon aussi rapproché que possible car l’avenir de tant de générations s’y trouve être engagé.

Dans ce cadre, les divergences et autres intérêts entre Etats devront progressivement disparaitre au nom de cet avenir commun de sorte à pouvoir garantir à l’Union une certaine souveraineté politique et économique necessaire à la mise en œuvre de ses actions.

Dans le même ordre d’idées, l’idée de la taxe carbone, le financement du Nepad, en dehors d’être salutaires, confortent cette lancée.

Sur tout au plan, le défi sécuritaire transfrontalier que rencontré par les pays du sahel, des grands lacs devra également nous interpeler à plus de réflexions et d’actions stratégiques pour ramener la paix dans ces Etats, et faire également du développement économique et social une réalité pour ces pays. Et comment ne pas l’évoquer de cette manière quand l’on devient de plus en plus spectateurs médusés de drames causés par l’immigration ainsi que les conséquences du changement climatique ?

Sans doute qu’il y’a nécessité et urgence d’agir avec les moyens adéquats tout en coordonnant les actions des différents Etats de l’Union. Il faudra aider, tout en respectant les principes démocratiques, à la restauration de l’autorité politique et militaire de ces Etats vulnérables et fragiles face aux difficultés sécuritaires.

Nous adressons, enfin et par ailleurs, des mots chaleureux et fraternels à tous les Chefs d’Etats et gouvernements des pays membres, qui ont bien voulu, une fois de plus, a partir de leur participation, rehausser l’image de  ce 29 ième sommet de l’Union.

Dr Adamou Mairiga

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